Another day, another chance | Rec'ord - U.C

Invité **Invité**

Terence Requiem McCoy
24 ans ― & étude de Ciminologie ?
né(e) à Coffs Harbour en Australie.
Êta Pi
Moyenne générale : 81/100
Année d'étude : 7 eme

jamie draven
i'm a real...............................
réservé ; ténébreux ; torturé ; attachant ;
généreux ; protecteur ; attentionné ; têtu ;

the story you're about to read is true

► MODE FICHE RPG :

Mon coeur battait a une vitesse inhabituelle, je courais mais j'avais l'impression de faire de surplace. Ma vue se brouilla soudain et une violente douleur parcoura tout mon corps, m'arrachant un cri roque. Je me réveillais alors en sursaut et couvert de sueur. Ma respiration était haletante et mon regard voilé. J'avais une fois de plus fait cet horrible cauchemar, le cauchemar d'un passé qui me suivait sans que je ne puisse rien y faire, sans que je ne puisse y échapper. J'étais assis sur mon lit, toujours transpirant, dans la même position. Lentement je me levais et me dirigeais vers la salle de bain, où je pris une serviette avant de me mouiller le visage au lavabo et de l'essuyer. Je croisais alors mon regard dans le miroir et découvrais alors les cernes sombres qui assombrissaient mon regard le rendant presque menaçant. Un frisson parcourra l'ensemble de mes membres et je me rendis à nouveau dans ma chambre regardant l'heure au passage. Il était deux heures du matin. Je me recouchais dans mon lit, ou plutôt sur ma couette, j'avais trop chaud, même si on était en plein hiver, pour m'enfouir dans mes draps et ma couverture. Plusieurs fois je me retournais dans mon lit ne parvenant pas à retrouver le sommeil, je finis donc par placer mes mains derrière ma tête et regarder le plafond que je connaissais à présent par contre à force de l'admirer des heures durant en réfléchissant au sens de ma vie. Je fermais les yeux lentement et me surpris à repenser au moment clés de ma vie.
FLASH BACK
Un hôpital, une chambre, une femme qui souffre et enfin le cri de la délivrance, celui d'un enfant, un beau bébé. Le soulagement de la mère du nouveau-né se lit dans son regard et dans son immense sourire, mais il lui manque quelque chose, il n'y a là personne avec qui partager ce bonheur, seuls les médecins et infirmiers rangeant le bloc sont présents. Le regard perdu de la jeune femme confirme le manque qu'elle ressent, ce manque présent en elle depuis maintenant 2 mois. Son regard s'adoucit soudain lorsque le rire cristallin de son bébé résonne, elle le regard et se dit que rien de ce qu'elle a vu ou verra ne sera plus beau que cet ange tombé du ciel.

MARY - tu es magnifique mon bébé, magnifique ... Terence ...
FIN FLASH BACK

Je ne pouvais bien entendu pas me souvenir de cette scène, mais ma mère m'en parlais avec tant de précision que je n'avais aucun mal à me l'imaginer dans les moindres détails. Pourquoi avait-elle était seule ce jour la ? Je ne le saurais sans doute jamais exactement mais ce que je sais, c'est que mon père l'a abandonné, deux mois avant ma naissance, deux mois avant une épreuve très dur qu'elle devait passer, et qu'elle a dut surmonter toute seule. Elle-même ne sait pas pourquoi mon père est parti, ou alors elle n'a tout simplement pas voulu me le dire. ça ne m'aurait pas déranger plus que ça si ça n'avait pas changer complètement le reste de ma vie.
FLASH BACK
Je suis là, devant le grand miroir de ma chambre, vêtu d'un costard noir splendide, d'un noeud papillon et de chaussures noires vernies un peu trop grandes pour moi. Je me regarde dans les yeux et n'y distingue aucune émotion, aucun sentiment, comme si j'étais vide. La raison de cette nonchalance ? Je ne le connais pas exactement, je n'ai pas encore pleinement conscience de ce qu'y va se passer, je n'ai alors que six ans et malgré ma perspicacité déjà bien développée, je ne suis pas apte à prévoir le changement radical qui est entrain de s'opérer dans ma vie.
??? - tu es magnifique Terry !

Une voix féminine qui m'est très familière me sort de mes pensées et en me retournant je découvre le visage rayonnant de celle qui deviendra bientôt ma tante, mais qui pour l'instant reste ma meilleure amie. Un sourire timide se dessine sur mes lèvres alors que je m'avance lentement vers Nickie. Elle est magnifique, habillée d'une splendide robe beige et coiffée de ses belles boucles blondes. Maladroitement je la serre dans mes petits bras. Sans un mot de plus et juste avec un sourire elle parvient à me détendre et m'entraine en me tenant la main vers la voiture.

Nous arrivons devant une somptueuse église, décorée de rose, de blanc et de beige. Sans vraiment savoir pourquoi mon coeur se met à battre plus fort et ma main se serre autour de celle de Nickie. Elle sent sans doute mon anxiété puisqu'elle tourne son beau visage vers moi et me fait un sourire qui se veut rassurant avant de m'entrainer vers un groupe de personnes tous très bien habillés. Quand nous arrivons à leurs hauteur les visages s'illuminent et je suis harcelé de compliments en tout genre et de baisers pleins de rouge à lèvre, mais je ne bronche pas, trop bien élevé et la tête ailleurs pour commencer à râler. Le "retrouvailles" finissent enfin et tous les regards se tournent vers une voiture noire brillante de milles feux se garant juste a quelques mètres de nous. Dans une tonne d'exclamation ma mère sort de la voiture vêtue d'une grande robe blanche, elle resplendi, de bonheur aussi. Elle reussi même à m'arracher un sourire lorsque je croise son regard. Soulevant sa traine elle s'avance vers moi et me prend dans ses bras, sans un mot, il n'y en a pas besoin.
FIN FLASH BACK

Un long frisson parcouru à nouveau mon corps, un frisson de dégout et de mélancolie. Je garde les yeux fermés et reste dans la même position même si ces pensées me rendent nerveux. Ce jour la ma mère a fait la pire bêtise de sa vie, mais a ce moment la elle ne le réalisait pas encore. Ne Dit-on pas que le mariage est le plus beau jour de la vie de quelqu'un ? Mais qu'est-ce qu'un beau jour, dans une nuée de jour longs et emplis de peine ? Ce jour la, j'avais eu un très mauvais pressentiment, ce qui expliquait l'humeur dans laquelle je m'étais trouvé, et la peur, l'angoisse qu'on pouvait lire dans mon regard. Le pire dans tout ça c'est que je n'avais pas tort, tout ça allait mal se finir.
FLASH BACK
Il fait noir, je tremble telle une feuille, caché sous ma couverture comme pour échapper au monstre planqué sous mon lit ou dans mon placard. Mais moi c'est un vrai monstre que je fuis, j'ai peur, non, je suis terrorisé, je n'ai plus envie d'avoir mal. Je n'ai que onze ans mais je sais que c'est mal agir, je sais qu'il n'a pas le droit et pourtant impossible de parler, impossible de m'échapper ... Et les autres ? Ils ne voient rien, n'entendent rien, ou jouent tout simplement ceux qui ne voient pas et n'entendent pas, ils refusent l'évidence et c'est sur moi que ça retombe, ils m'abandonnent aux mains de cette abomination, sans défense ... J'entends soudain le grincement de la porte et une voix rauque m'appeler. Ma respiration se bloque, je voudrais crier mais n'y parvient pas, je suis a sa merci, telle une antilope dans les pattes puissantes et implacables d'un lion. Je me surprend même à prier Dieu pour qu'il m'achève afin de ne plus avoir à supporter ça. Mais la mort ne vient malheureusement pas me prendre ...

Ma couette m'est arraché avec violence et son visage m'apparait à la lumière du réverbère de dehors, j'ai peur, tellement peur, je voudrais pleurer mais je n'y arrive pas. Son sourire pervers me tétanise je ne peux plus bouger, je ne peux plus rien faire. Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive, même je souhaite de tout mon coeur que ce soit la dernière tout en sachant bien qu'il ne s'arrêtera pas la. Je ne tremble plus, je n'en ai plus la force. Ses mains dures m'attrapent les bras et me repousse avec force contre le mur, j'appréhende ce qui va suivre, je sais ce qui va se passer. Un rire noir s'échappe de son affreuse bouche alors que ses mains parcourent mon corps si fragile et innocent. La suite je vous l'épargnerais ..
FIN FLASH BACK

J'ouvris brutalement les yeux, la respiration haletante, les larmes au bord des yeux. Même après toutes ces années mes souvenirs restent intacts malheureusement. L'homme qui était devenu mon beau-père avait abusé de moi, violemment, sans ressentir le moindre remord, et ce depuis mes huit ans. J'étais trop jeune pour comprendre, et trop apeuré pour en parlé à ma mère ou a Nickie. Les années ont passés et n'ont pas amélioré les choses, au contraire, il n'y avait plus qu'une seule solution.
FLASH BACK

J'ai dix-sept ans, je suis devenu un jeune homme tout ce qu'il y a de plus ordinaire, à l'exception faite que je n'ai aucune confiance en moi et que les abus de mon beau-père je les subis toujours. Cette situation m'oppresse me rend fou, je ne peux plus continuer comme ça, je sombre ... Je sors en furie de ma chambre en claquant la porte, un sac à dos dans la main, je descend ensuite dans le salon, et compose le code du coffre de Conrad avant de m'emparer de l'argent s'y trouvant, un beau paquet. Je me retrouve dans le couloir nez à nez avec ma mère.
MARY - terry ... qu'est-ce que tu fais ?
TERRY - tu ne vois donc rien ...
MARY - de quoi tu parles, où vas-tu ?
TERRY - j'ai mal, tellement mal ...

D'un geste brusque je repousse ma mère et sa tentative pour me prendre dans ses bras me demandant ce qui se passe. Les larmes coulent sur mes joues et c'est avec un regard lourd de tristesse et de regrets que je franchis le pas de la porte, saute dans la voiture de Conrad et m'enfuie vers l'aéroport, j'ai juste le temps de voir ma mère fondre en larme et tomber à genoux.
FIN FLASH BACK

Les larmes coulaient encore sous mes yeux, je n'avais pas la force de les arrêter ou même de les essuyer. Elles me semblaient peser une tonne chacune et s'écrasaient lourdement sur mon coussin. Depuis ce jour je n'avais pas passer un jour sans regretter cet acte d'abandon vis-à-vis de ma mère et sans en vouloir à mon père biologique. Après tout si tout ça était arrivé c'était entièrement de sa faute, je ne lui pardonnerais jamais. Le bruit d'une sirène se fit entendre dans la rue, me sortant de mon lit d'un bond pour me jeter sur la fenêtre, regardant à travers le volet fermé. Mais ma peur s'apaisa en voyant la voiture de police tourner au coin de la rue.
FLASH BACK
Je fais les cents pas dans cette chambre d'hôtel trop coquette à mon goût, j'ai peur, je sais que j'ai mal agit, je sais que je serais puni pour ça un jour, mais peu m'importe, je ne reviendrais pas en arrière. J'attends quelque chose, mais quoi, je ne sais pas. J'éspère que la solution va me tomber dessus comme par magie, mais c'est croire en une illusion. Finalement je décide de prendre le téléphone portable que je viens de m'acheter et compose un numéro.
??? - allô ?
REC' - Nickie ...
NICKIE - Terr..
REC'- nan ! c'est Requiem maintenant, Terence est mort ...
NICKIE - comment vas-tu ?
REC' - 'Fait aller ...
NICKIE - ils te cherchent, la police, Conrad ... ta mère ... moi
REC' - ... je suis désolé ...

Entendre la voix de Nickie me fait du bien, je ressent de la tension dans sa voix mais pas assez pour m'indiquer que son téléphone est sur écoute ou que la police est avec elle. Je lui explique pour la première fois toute l'histoire, refrénant des larmes qui finissent tout de même par couler. Elle me supplie de revenir, me dit que tout va s'arranger, mais tout ça c'est des conneries, je le sais, je ne reviendrais pas sur ma décision, je suis en sécurité où je suis, loin de ce monstre.
FIN FLASH BACK

toujours les yeux rivés sur les fentes de mon volet je suais, je me sentais mal, ressasser le passé ne me réussissait pas, mais parfois il le faut. J'avais abandonné ma mère et ma tante aux mains d'un abominable vicelard, j'en ressentait l'amertume au plus profond de mon âme, mais j'étais recherché dans toute l'Australie pour vol, rentrer chez moi était proscrit surtout après tant d'années passés. Du haut de mes vingts-huit ans j'en avait plus vu que les vieux papis qui ont trois fois mon âge. Ma mère avait été mise au courant des agissement de Conrad mais n'avait pas voulut divorcer, soit par peur ou peut-être ( même si cette idée me dégoutait ) amour. A cette pensée je couru vers les toilettes et arrivait juste à temps pour y lâcher ce qui restait de mon diner dans la cuvette. Je gardais des séquelles même après sept ans. Je gardais très peu de contact avec ma procréatrice, j'en avais beaucoup plus avec Nickie. Ma vie n'avait plus jamais été la même, j'avais peur du contact physique même avec une fille ... Je suis un nouvel homme, j'ai changé, je suis Requiem McCoy.