« Speed dating, Emmanuel et Beverly ;

I AM THE QUEEN · • Messages : 356 • Date d'inscription : 18/10/2009

Speed Dating

Bon, que va-t-on faire de vous ? On ne sait pas trop en fait, c’est coooooooooon hein ? Mais bon, comme nous sommes gentils (reconnaissez-le sinon vous allez souffrir, et ce n’est pas cool de souffrir avec nous), nous avons décidé de vous imposer le rendez-vous dans l’amphithéâtre ! Quoi ? Ce n’est pas romantique ou je ne sais quelle connerie ? Allez-y et vous verrez bien ! Sinon concernant l’horaire et bien ... Venez bien torchés vers vingt-trois heures, c’est cool non ? Quoi que torchés, vous pourrez l’être pendant aussi.

Bon courage, les tourtereaux.
Le comité des animations.

Vingt-trois heures ? Il était vingt - deux heures quarante cinq lorsque Beverly découvrit le message caché sous une pile de vêtement sale. D’ailleurs, elle se demandait encore comment elle avait bien pu tomber dessus. Mais là n’était plus la question. Comment allait - elle se préparer en aussi peu de temps ? Cette question, Emmanuel ne se la posait même pas. C’est confiant qu’il se dirigea vers l’amphithéâtre avec un pas tranquille, trop tranquille même. Tandis que Beverly ne l’était pas du tout. Mais une fois arrivée, elle se rendit compte qu’elle était toute seule. Puis, elle aimait bien jouer la comédie sur scène pour se détendre. Alors, la jeune Hilton profita de ce moment seule pour jouer une scène afin de se calmer. Emmanuel arriva alors silencieusement et s’installa. Un bruit silencieux annonçait leur enfermement dans l’amphithéâtre. Il s’en foutait et continuait à la regarder jouer et trouva un petit post - it collé pas loin : « Oui il y a une scène, après tout Beverly, tu aimes ça non ? jouer la comédie. Pourquoi tu ne lui referais pas une revisite d’Equus ? Emmanuel, toi aussi tu le peux. En tout cas, bonne soirée ! »

Hors - jeu : c'est Beverly qui commence le topic à la suite de ce message. C'est un seul sujet et un par couple, c'est - à - dire que vous ne pouvez changer de topic ni de lieu. L'évènement dure une soirée dans le jeu mais hors jeu l'évènement dure jusqu'au mercredi 17 mars.

Si vous avez des questions, contacter le compte « Darling. »

Forum et concept par Florian et Fanny.
Dites non au plagiat !

Invité **Invité**

Vingt-deux heures quarante-cinq. Affalée sur mon lit, je glande. Je ne sais pas quoi faire ce soir et j'ai horreur de ça. Je pianote sur mon ordi. Personne sur msn. Je prend alors mon portable et appelle Keliann qui ne répond pas. Putin mais personne ne répond ici? Où sont-ils tous passés? Je décide donc d'enfiler mon pyjama foutu en vrac sur une pile de linge sale. Je me lève, me dirige vers cette pile, soulève mon pyjama. Je regarde un papier tomber à mes pieds. J'hausse un sourcile, me baisse et le regarde. PUTIN! J'avais complètement zappé ce speed dating! Et c'est maintenant que je vois ce message? Il est vingt-deux heures quarante cinq, j'ai un quart d'heure pour me préparer ça ne va jamais être faisable.
Je souffle un coup puis, cours sous ma douche. Je la ve mes cheveux et me lave d'ailleurs. Je sors aussi vite, enfile une serviette autour de mes cheveux et une autour de mon corps et file près de mon armoire. J'en sors des vêtements et recours dans la salle de bain. Là, je m'habille en vitesse, et entoure mes yeux de noir. Je me sèche les cheveux et les coiffent selon mon envie. Grâce à dieu et grâce à ma vitesse il me reste trois minutes. J'enfile des escarpins noirs, prend mon sac à main claque la porte et file en courrant jusqu'à l'amphithéâtre habillée comme ceci :

Spoiler:

J'arrive dans l'amphi complètement éssouflée. Il est ving-trois heures pétante. Je suis seule. Je crie un petit "Hého!" afin de voir si personne n'est caché dans les coulisse de la scène, mais non. Je soupire. La personne de mon rendez-vous est déjà en retard. Je fronce les sourcils et m'avance jusque vers la scene. J'ai une envie soudaine. J'ai envie de faire du théatre là tout de suite. de toute manière je sens que mon rendez-vous va tomber à l'eau alors autant s'amuser un peu. Je vais dans les coulisse et ressort avec une couronne sur la tête. Je me place au milieu de la scene, prend un air dépité et crie :

« Oh Roméo! Pourquoi es-tu Roméo ? »

Je continue la scene, prise dans mon élant de comédienne. Je suis bien là, je n'entend même pas le garçon avec qui j'ai rendez-vous rentrer dans l'amphi. Je n'entend rien, je suis prise dans ma scène d'amour, j'en aurais presque les larmes au yeux si seulement se n'était pas aussi cucu la praline..

Invité **Invité**

Emmanuel découvrit le papier dans son sac de hockey. Il pouffa. La personne qui l'avait mis là était bien courageuse. Il faut dire que ce sac renfermait quelques odeurs pas toujours agréable pour le nez. Il lu le papier sous le regard des autres joueurs qui riaient un peu de lui. Emmanuel leur lança une insulte, mais tout le monde savait que ce n'était que pour rire. Le jeune homme se doucha donc dans les vestiaires, adossa une chemise grise foncée aux manches roulées puis un jean et des basket noirs. Il s'aspergea de son fameux parfum Lacoste et sortit des vestiaires. C'est d'un pas confiant qu'il se rendit jusqu'à l'amphithéâtre. Il n'était pas particulièrement doué avec la comédie. Il avait joué dans quelques pièces étant plus jeune, mais cela ne l'avait pas attiré plus que cela. Il préférait de loin le sport. Le seul art qui l'attirait vraiment, c'était la photographie.

Sans un bruit, Emmanuel entra dans l'amphithéâtre. Dans l'ombre, il sourit devant la performance solitaire de Beverly. Ils entendirent alors la grosse porte se refermer avec fracas. Emmanuel sursauta, mais resta caché. Elle savait désormais que son speed dating était à l'intérieur, mais elle ne savait pas son identité ni où il était caché. Le jeune homme ne connaissait pas la réplique qui suivait celle que Beverly avait dite. Il se contenta donc de sortir une réplique venant de sa tête, totalement nulle et totalement inadaptée. En sortant de l'ombre, de toute sa grandeur et de son charme, il prononça ses quelques mots, aussi peu originaux et quétaines qu'ils pouvaient l'être.

Je ne suis pas LE Roméo, mais j'accepte bien d'être ton Roméo pour la soirée. Elle était très jolie ce soir avec sa robe noire. La grande pièce répercutait l'écho de leur pas, de leur moindre fait et geste.

Invité **Invité**

En pleine action, une couronne sur la tête et l'air dépité, je ne vis même pas Emmanuel entré dans l'amphithéâtre. Et qui plus est, je n'entendis pas non plus le cliquetit de la porte et de la serrure qui entamait notre soirée et qui impliquait donc que mon compagnon était arrivé. J'étais vraiment à fond dans mes répliques et mon esprit n'avait que faire d'Emmanuel pour le moment, il ne l'avait même pas remarqué. Mes grands gestes avaient surment l'air complètement pathétiques m'enfin. Tant pis.
Alors que je levais la main et m'agenouillais en faisant semblant de pleurer, j'entendis une voix. Je sursautai et me retournai précipitemment. Du coup, je me retrouvai assise par-terre. D'un geste brusque, je mis mes mains sur ma robe afin qu'Emmanuel n'aie pas de vues d'horreur sur ma culotte (qui n'étais pas si moche que ça mais tout de même). Mes yeux grossirent à une vitesse phénoménale et me retrouvai rouge comme une tomate. Je me raclai la gorge et regardai Emmanuel. Il était très élégant ce soir. J'aimais beaucoup son allure en générale mais là, il avait fait un éffort de plus et c'était très réussis. Je me relevai avec peine afin que ma mini-robe ne me fasse pas défaut et m'approchai de lui.
Arrivée à sa hauteur, je me baissai et l'embrassai sur la joue lui adressant un joli sourire. Je m'assis à côté de lui et le regardan un poil embarrassée. Je pensais vraiment qu'il serait en retard et que donc je pourrais finir ma piece tranquillement mais non. Au lieu de ça, c'était une magnifique honte que je me tapais devant lui. Enfin bon. Toujours est-il que je le regardai comme à mon habitude laissant un sourire niait sur mon visage.

« _ Je suis navrée de t'avoir obliger à voir cet affreux passage de Roméo et Juliette interprettée par moi-même une piètre actrice.. »

Je passais ma main dans mes cheveux, complètement navrée et ajoutais :

« _ Par contre je suis ravie de t'avoir à moi pour la soirée! »

Invité **Invité**

La chute de Beverly laissa échapper de sa bouche un léger rictus. Les bras croisés, la regardant de son éternel regard énigmatique, il ne put s'empêcher de penser qu'elle avait l'air ridicule. Il s'approcha de l'estrade où elle jouait sa ses répliques de Roméo & Juliette. Ce n'était pas du tout ironique qu'elle ait choisie cette pièce puisqu'ils étaient tout les deux dans un espèce de rendez-vous galant, enfermés dans une pièce comme de vulgaires marionnettes. Emmanuel n'avait aucune idée dans ce que quoi il s'embarquait quand il avait posté sa candidature. Au moins il n'était pas avec une chipie qui ne pensait qu'au sexe et qui en aurait profité pour mettre Emmanuel dans son tableau de chasse. Le jeune homme se laissa embrasser par Beverly. Il n'était pas habitué par ce genre de chose et il en fut surpris. Il se détendit rapidement. Emmanuel chercha du regard la possibilité d'une personne cachée dans les ombres que projettaient les énormes colonnes. Personne.

Il n'était pas non plus con au point de ne pas se douter que l'espèce de bitch qui écrivait sur son blog tous les potins de l'université allait se faire une joie de tout rapporter de cette soirée. Il ne voulait à la fois ne pas tenter sa chance et faire quelque chose qu'il regretterait, mais il voulait aussi lui montrer qu'il n'avait pas peur d'elle et de ses rumeurs. Emmanuel se hissa sur la scène avec ses bras et s'assit sur son rebord, les pieds balançant dans le vide. L'immense salle se déployant sous ses yeux était vide. C'était étrange puisque les seules fois où il était entré dedans, elle était pleine à craquer. Le but de se speed dating le tiraillait toujours. Il osa donc demander à Beverly le but de cette soirée.

Pourquoi on fait ça? Je veux dire être enfermé dans une pièce avec une personne du sexe qui nous attire? Est-ce qu'on est supposé faire quelque chose? Je suis vraiment perdu, je ne pensais pas que ce speed dating ressemblerait à ça. En tout cas, autant s'amuser que de rester planter dans cette salle sans rien faire.

Invité **Invité**

Je m'assis à côté d'Emmanuel qui en profite pour se lever et s'assoir au bord de la scene. Il me fuis? Je ne peux m'empecher de penser qu'il me fuis. Euh.. J'ai fais quoi? ais-je envie de lui dire. Mais je me retiens et croise ma jambe droite sur ma jambe gauche. Ma robe sglisse contre ma cuisse, je la retient d'un geste agile de la main et pose mes yeux dans ceux d'Emmanuel. Je ne parle pas, me demandant ce qui peux bien le tracasser. Ce qui ne tarde pas à arriver. Emmanuel ne sais pas ce qu'on fait ici, pourquoi on est ici. Je fronce les sourcils et lui répond du tac au tac.

« _ Alors pourquoi t'es-tu inscris Emmanuel? »

Euh, certes, c'est un peu mal dis, enfin peut-être trop sur un ton sec et je m'en mord la lèvre inférieur. Quelle idiote. Je suis sensée passer la soirée avec lui et, ça commence mal, je l'agresse. Je m'empresse donc de lui adresser un petit "Pardon.." et vais m'assoir près de lui sur la scène en un petit saut de grenouille (?). Là, je me met à demi de profil, recroise les jambe et le regarde plus légèrement et un petit sourire "désolé" se plaque sur mon visage.

« _ On ne pourra pas sortir de toute manière, la salle est fermée. Mais tu sais, tu as de la chance d'être tomber sur moi! Enfin.. je crois. Tu aurais pu tomber sur une pouf qui ne pense qu'à baiser! Et hum.. je suis contente d'être tombée sur toi aussi. »

Mon sourire s'élargit et je continue de le regarder, simplement. Je n'attends rien de cette soirée maintenant que je sais que je suis avec lui. Emmanuel est quelqu'un de très renfermé, si renfermé que parfois je me demande s'il n'est pas simplement coincé. Enfin, je ne sais pas. Mais maintenant que je sais que c'est lui, je sais que ce soir, je ne serais pas obligée de me forcer à faire l'amour puisqu'à mon avis, lui, ne m'y obligera pas.

Invité **Invité**

Emmanuel fut surpris par le ton qu'emprunta Beverly pour lui poser sa question. Même la manière dont elle l'avait posé le convainquait qu'il avait été stupide. Le jeune homme baissa immédiatement les yeux et entendit le léger désolé qu'elle prononça. Le mental du jeune était tellement fragile. Comme une coquille sur une huître, il se referma encore plus. Il remarqua le sourire désolé de la jeune femme. Il n'en fit rien. Maintenant, il aurait presque aimé avoir été mis avec quelqu'un qui ne parlait pas, mais baisait. Normalement, il n'avait pas ce genre de pensée, mais elle l'avait blessée en lui parlant de cette manière. Lui avait seulement voulu ouvrir une conversation, il avait fait un effort pour paraitre plus bavard. Il fut bien déçu de sa réaction et cela l'encouragea à être encore plus taciturne que d'habitude. Emmanuel se décolla d'elle lentement. Son regard fixé sur la porte au fond de la salle, il ne bougeait pas.

Je te posais seulement une question. Éluda-t-il sans la regarder plus qu'il ne le fallait. Son regard était triste. Lui qui pensait que la soirée allait être amusante. Il se dit tout d'un coup que son attitude était digne d'un enfant de cinq ans. Il devait se forcer. Peut-être qu'elle avait vraiment dit cela sans faire exprès et que le tout était sortie trop vite de sa bouche. Emmanuel se força à plonger son regard dans celui de la jeune femme. Comme d'habitude, aucun mot de sortit de sa bouche, mais ses yeux très expressifs lui disaient qu'il la pardonnait, mais que la prochaine fois, cela serait plus difficile. Ce n'était pas qu'Emmanuel était «soupe au lait», mais il détestait quand on était sarcastique avec lui. Il posa alors sa main sur celle de la jeune femme d'un geste protecteur. En sentant le contact de sa main, il ne put s'empêcher de penser à Zaralynn et la douleur qui venait avec.

Invité **Invité**

« Emmanuel ne m'en veux pas, s'il te plais.. »

Je le regardais l'air complètement désolé. Et même s'il s'écartait de moi, je me rapprochai, paisiblement. Je n'avais pas envie que ma soirée se passe mal. Emmanuel et moi avions vécu une rencontre formidable à la patinoire et je n'avais pas envie que ce début d'amitié soit déjà complètement brisé à cause de moi. Continuant mon petit regard de chien battu sans trop en faire tout de même, je descendai de la scène et, dans un élan de "début de tristesse" je pri le bras d'Emmanuel, l'attirai vers moi, le fi descendre et me blotti dans ses bras.

« Fais comme si nous étions sur la glace l'autre jour. Tu te souviens ? »

Je relevai la tête afin de le regarder et lui souris, simplement. Puis, je pris mes deux mais, plaçai mes pouces contres le coin de ses lèvres et dessinai un sourire. Bon un peu forcer mais, un sourire. Et mon sourire, à moi, s'élargit. Ce n'était pas un sourire naturel mais c'était le premier sourire qu'Emmanuel m'offrait. Enfin on ne peut pas appeler ça un cadeau mais j'étais heureuse. A ce moment là, blottie dans les bras d'Emmanuel dans un énorme amphi, j'étais heureuse. Et je pense qu'il le voyait bien lui aussi. Mon sourire était à son maximum, mes petits yeux bleu-verts brillaient de malices et de compassion et mon regard plongé dans le siens lui faisait passer tant de belles choses. Cette homme est tout de même merveilleux me dis-je.

« Est-ce que tu t'ennuie avec moi que tu ne me souris jamais? Ou Peut-être est-ce parce que je ne te plais pas.. ? »

Invité **Invité**

Il fit bien surpris de se faire descendre de l'estrade sur laquelle il se trouvait quelques minutes plus tôt. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas sentit de chaleur entre ses bras. Il en fut étonné et ne sut trop comment réagir. Il pencha la tête sur le côté pour rapprocher son visage de l'oreille de la jeune femme. Son souffle dans son oreille, c'était un moment qui aurait pu être romantique. La suite l'étonna encore plus. Elle vint se positionner face à lui et à l'aide de ses pouces retroussa les commissures de ses lèvres pour lui faire faire un sourire plus ou moins réussis. Les yeux d'Emmanuel s'élargirent de stupeur et il ne put s'empêcher de laisser échapper un léger rire de ses lèvres. Son regard brillant témoingnait de son amusement. Il fixait les pupilles de Beverly qui resplendissaient autant que les siennes. Ils s'entendaient vraiment bien ensemble. Elle était simple et aimait lui faire plaisir. Emmanuel voulait lui faire plaisir et lui montrer qu'il lui faisait confiance.

Je vais te montrer quelque chose. Peu de personne connaisse son existence.

Il déboutonna tranquillement sa chemise autant pour la faire patienter que pour faire un peu sensuel. On est toujours qui on est. Il retira ensuite sa chemise. Sur son épaule droite se tenait un magnifique tatoo qui ne voyait que s'il était torse nu. Ses pectoraux ainsi que ses abdominaux étaient dignes d'une publicité de boxers Armani. Ses jeans portés bas à la taille laissaient entrevoir le V des muscles du bas ventre des hommes que la plupart des femmes trouvaient exquis (sais pas trop si tu comprends ^^). Emmanuel se positionna dans un spot de lumière pour qu'elle puisse mieux voir. Sur le côté de son torse, on pouvait voir une effilade subtile qui semblait dater de plusieurs années. C'était le signe du départ de Zaralynn ... Emmanuel avait essayé de s'enlever la vie. Il s'était ravisé au dernier moment et avait pu être sauvé par les ambulanciers.

Le résultat du départ de ma meilleure amie de jeunesse ... j'étais en pleine crise identitaire. Le hockey m'appellait et je ne voulais pas faire encore plus payer mes parents. J'ai perdu beaucoup de sang cette nuit-là, mais aujourd'hui, je suis content d'être en vie.

Invité **Invité**

" Qui est la fille qui t'as fais autant de mal pour que tu en arrive là ? "

" J'ai failli croire que tu allais me faire un strip-tease.. Je suis déçue. "

Invité **Invité**

Emmanuel remarqua le regard sidéré de Beverly. Oui, lui aussi trouvait que ça faisait un peu glauque et emo. Le jeune adolescent d'autrefois avait toutefois fait place au jeune homme de maintenant. Il avait eu, pour un instant, l'envie de mourir. Bien entendu après, il avait pris toute sorte d'anti-dépresseur, mais c'était surtout sa passion qui l'avait sauvé. En fait, à cette époque, son esprit n'allait pas pour le mieux et le fait que Zaralynn l'est quitté aussi brusquement avait été la goutte qui avait fait déborder le vase. Bien entendu, il l'adorait et l'adore encore aujourd'hui. L'adolescence nous fait parfois faire des choses que normalement, on ne ferait pas en tant réel. Emmanuel remarqua le drôle d'air que fit la jeune femme quand elle lui posa la question. Il faut dire qu'il n'était pas le genre de personne dépendante affective. C'était en fait une question qui l'avait taraudé à l'époque. Il ne fit qu'hausser les épaules en faisant une adorable moue d'enfant. Avec un petit regard piteux manqué, il essaya de la faire rire.

Hormones mal dosées, plus départ de celle que je considérais comme la personne la plus importante de ma vie en plus d'énorme pression dans le hockey, pouuuuf, tout ça a fait que j'ai voulu en finir avec la vie. Crois-moi ma passion m'a fait réalisé, quand j'étais étendu sur le sol, qu'il fallait que je vive. J'ai en plus pensé à mes parents qui m'adoraient et que je me suis dis que si il y avait un paradis après la mort, je m'en voudrais pour l'éternité de les faire souffrir. T'inquiète, je vais vraiment mieux maintenant.

Il posa une main réconfortante sur son épaule histoire de la rassurer un peu. Sa remarque suivante lui donna un air supris. Emmanue Davis ;; un steap-tease. Quoi que .... il fallait bien s'amuser un peu dans la vie. Il lui lança un coup d'oeil malicieux. En ce moment, il avait envie de défier les lois de la nature, en l'occurence la fameuse Darling qui croyait pouvoir impressionner toute la populasse.

Tu sais quoi, j'ai envie de m'amuser un peu. Garde cette date dans ta tête, ça ne se reproduira pas de si tôt avec moi! Faut être mâle dans la vie parfois. Pendant qu'il disait ses mots, il s'approcha d'elle et l'embrassa délicatement.

Invité **Invité**

Alors que mes yeux étaient fixés sur la cicatrice d'Emmanuel, mon coeur battait la chamade. Et je crois que ce n'était pas pour les bonnes raisons. Enfin si, une part de moi était horrifiée par ce geste fou et une autre part était complètement hypnotisée par le torse d'Emmanuel. Je tentais désespérément de me contenir mais ma respiration était courte et mes mains moites. Cette nouvelle me boulversait tout de même, jamais je n'aurais pensé qu'en si peu de temps il me fasse autant confiance. Et à ce moment là, j'en était très fière.
Je l'écoutais calmement. Sa franchise et son honnêteté m'épataient. Et en même temps, mes yeux se baladaient sur se corps superbement sculté. Je me demandais combien d'heures par jour Emmanuel passait à l'entrainement pour réussir à avoir un corps aussi bien fait. Enfin bef vallait mieux que j'arrête de penser à ça ou je risquais de carrément lui sauter dessus afin d'assouvir mes pulsions. Ceci dit, se déshabiller devant moi comme ça, avec un corps pareil, c'est pas très intelligent!
Laissant monesprit se ballader ailleurs, je revint à mes eprits lorsqu'Emmanuel, en me disant ses quelques mots s'approcha de moi. Je le regarais, mes yeux bleus plongés das les siens. A ce moment là,rien ni personne n'aurait pu venirtout brouiller. J'étais heureuse et souriais naïvement. Jusqu'à ce que les lèvres d'Emmanuel viennent se collées au mienne d'une façon assurée mais douce. Et je ne le repoussai pas, bien au contraire. Cetre, je fu surprise au moment où il s'approcha de moi, mais finalement, je me laissai allé, fermai les yeux et même, j'enroulai mes bras autour de son coup et lui rendis son baiser laissant nos sens se découvrir et s'apprécier.
Après ce premier baiser, je me détachais légèrement d'Emmanuel, ouvrit les yeux lissant me bras autour de lui et le regardai malicieusement. Sans rien dire. Après tout, il n'y avait rien à dire à ce moment là. Au contraire, après ce sourire mi-malicieur mi-coquin, je replaquais mes lèvres sur celles d'Emmanuel lui offrant un de mes baiser langoureux et laissait mes mains se ballader présent sur e corps que j'avais précédemment admirer..

Invité **Invité**

Emmanuel sentait bien que la jeune femme avait beaucoup apprécié. Peut-être le désirait-elle dans son fort intérieur depuis qu'il avait retiré son chandail. Il avait sentit qu'elle n'allait pas le repousser et c'est pour cela qu'il l'avait fait. Il n'aurait pas voulut offusquer une demoiselle. Elle replaqua ses lèvres contre les siennes. Elles étaient douces et invitantes. La chaleur de son corps contre le sien lui faisait du bien. Le jeune homme leva un bras vers le ciel et fut un magnifique doigt d'honneur à toute personne qui les observait, en l'occurance... DARLING. Elle avait dit tellement de choses sur lui qu'il avait envie de lui renvoyer la pareil. Le gentleman en lui l'avait complétement quitté. Il arrêta d'embrasser Beverly pour faire un double doigt d'honneur à cette chipie de première classe. En effet, il osait défier les lois de la nature. Il n'avait pas peur des conséquences et il les offronterait la tête haute et le regard franc.

Emmanuel n'avait aucune idée si elle désirait aller plus loin. Il n'en avait même pas idée pour sa propre personne. Il se contenta donc de rester sur place, la jeune femme collé dans ses bras. Tout en lui caressant les cheveux, il lui embrassa la joue délicatement. Pour lui, les femmes étaient des roses épineuses. Au dehors, elles semblaient si intouchable, mais quand on connaissait leur âme, leur coeur s'ouvrait pour dévoiler une magnifique fleur aux pétals aussi délicat que la soie. Emmanuel aurait peut-être dû être poète? En silence, il se contentait d'observer son soyeux visage. Il utilisait beaucoup ses yeux pour exprimer ce que sa bouche ne pouvait pas dire. On le remarquait souvent par son regard. Il s'assoyait sur un banc et regardait les autres élèves passer devant lui. Certains se sentaient observé et se tournaient imanquablement vers lui. Alors ils remarquaient son regard franc et bon. Bon, ça fait un peu «homme parfait plate», mais c'était ce qu'il était. Il reporta alors son attention sur la jolie créature à ses côtés

Là tu viens de voir l'homme en moi, mouahahahah. Dit-il en essayant de paraître drôle d'une manière lamentable.

Invité **Invité**

Biensûr que j'avais apprécié. Emmanuel était très sensuel et sa façon d'embrasser l'était d'autant plus. J'étais complètement tombée sous son charme et lorsque ses lèvres se détachèrent des miennes j'aurais voulu lui crier de ne pas le faire et le supplier de continuer. Maintenant que nos lèvres et nos langues se connaissaient si bien je n'avais plus tellement envie de les quitter. Ceci dit, je restais tout de même bon enfant. En y réfléchissant bien, je n'avais tout de même pas envie que la soirée se finisse aussi vite. J'avais envie de m'amuser un peu avec Emmanuel avant de (peut-être) entreprendre de lui sauter dessus. Enfin, sauter était une façon de parler. Je n'étais pas du genre à leur sauter dessus comme une croqueuse d'hommes, je savais me contenir et le faire tout en douceur!
Je restais dans les bras d'Emmanuel mais nos lèvres s'étaient quittées. Ses gestes envers Darling me faisaient rire. Cette peste raconterai probablement ce que nous avions et allions faire. Mais je n'en avais rien à faire. Nous n'avions pour l'instant personne dans nos vie. J'eu tout de même une petite pensée pour Requiem et me demandai avec qui il pouvais bien être à cet instant. J'attendais impatiemment qu'il parle, que ce silence se termine. Mes joues avaient rougies tout de même. Jamais, en ayant rencontré Emmanuel, je n'aurais pensé que nous en arriverions là. Cet homme carrément mystérieux m'avais bien caché son jeux! Emmanuel entre-ouvrit enfin les lèvres et me dit :

Citation :: Là tu viens de voir l'homme en moi, mouahahahah.

Je lui souris sensuellement et me detachai de ses bras doucement à grands regrets. Mais j'avais envie de jouer avec lui, de le mettre à l'épreuve comme il l'avait fait précédemment à la patinoire et donc, je le laissais sur place, déambulant sensuellement jusque sur la scene, et, d'un regard enivrant, je tendis la main et lui fit signe de venir à moi grâce à mon index.

" Viens là et montre moi que t'es un homme "

Je me relevai et me mis à courire dans les coulisses de la scene supposant qu'Emmanuel allait me suivre. Je montais les escaliers qui montaient à la régie de la lumiere doucement afin qu'il ne m'entende pas et allai me cacher discrètement dans un petit coin noir en attendant qu'il vienne me chercher. Je n'entendais rien, tout était extrèmement calme. Que faisait-il et où était-il? Je commençais tout de même à avoir légèrement peur là, toute seule dans le noir et regrettais à peine mon geste. Aller Emmanuel, viens me chercher s'il te plais!

Invité **Invité**

Bon d'accord, elle avait appréciée. Il la regardait, hypnotisé par sa beauté. Il était très sensible au physique des jolies femmes. Ce n'est pas qu'il dénigrait les créatures moins choyées par la nature, mais comme tous les hommes il préférait les plus belles. Lui-même n'étant pas mal du tout, il pensait pouvoir se permettre le gratin des femmes. Il savait que ce qu'il pensait était mal. Il savait aussi que ce qui se passe dans la tête des femmes est plus important que ce que leur corps nous laisse voir. Le corps n'est qu'une enveloppe charnelle dans laquelle est glissée une personne qui peut être aussi gentille que laide. Il en avait connu. Ses amis avaient parfois un peu ris de lui, mais quand il leur présentait la demoiselle, ils cessaient. Elle était toujours d'une gentilesse éclatante, tel un ange descendu du ciel. Il releva soudainement la tête quand elle lui cria de lui montrer qu'il était un homme. Il haussa les sourcils, surpris. Que voulait-elle dire par-là ? Qu'il lui fasse avoir un orgasme en moins de trois minutes? Son petit visage angélique prit une tournure sensuel avant d'aller se cacher dans les coulisses.

Emmanuel resta un moment sur place, surpris par son comportement. Quand sa torpeur fut passée, il sauta sur scène et courut après elle. En un clin d'oeil, il fut en haut. Il se promenait en silence entre les enchevêtrements de fils et de boîtes. Il marchait tranquillement ne se pressant par pour la trouver. Une idée faisait rapidement son apparition dans son esprit. Ses magnifiques yeux se plissèrent de malice. Il simula une chute dans un escabeau qui s'écroula sous son poids. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, il fut sur ses pieds, juché sur une tabouret en criant à fendre l'âme.

UN RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAT ! Il cherchait du regard une ombre qui allait bientôt sortir de sa cachette de peur d'être touchée par le rat invisible qu'était la blague d'Emmanuel.

Invité **Invité**

Citation :: UN RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAT !

" Tu es un ingras! "

**Contenu sponsorisé**