On s'est rencontré au collège. Durant sept ans, on a été comme des siamois, toujours fourrés ensembles. On a même eu une petite amourette, qui a duré deux ans, elle s'est terminé à nôtre entrée à l'université. Il est rapidement devenu volage, de part son acceptation dans l'équipe de hockey. & moi j'ai finalement préféré la compagnie des machines à la sienne. Depuis, on est pas vraiment fixé sur nôtre relation. Amis ? avec quelques sentiments amoureux ? Tout est encore tellement vague...

Vous ne voyez pas la ressemblance ? Non ? Regardez de plus près ! Carl est mon père, c'est de lui que me viennent mes yeux incroyablement bleus. Il est donc mon père, je l'adore, il m'adore. C'est lui qui m'a élevé, ma mère n'étant que très peu souvent là. Êtant professeur à l'université, il a très nettement appuyé mon inscription, ce qui m'a pas mal aidé. Bien sûr, cela n'a pas que des avantages, je ne peux par exemple pas sécher les cours sans que mon père débarque dans ma chambre pour me faire la morale...

A chaque fois que je le vois, je ne sais pourquoi, j'ai l'envie de l'égorger. Peut-être à cause de mes préjugés sur les personnes populaires... Et puis il a un air si.. hautain. Je dois avouer ne pas le connaitre personellement, juste de vue, je l'ai déjà entendu parler à ses amis, & leurs conversations ne sont pas d'un niveau intellectuel très élever. Cela me suffit pour me créer une opinion sur lui. Peut-être qu'un jour, si nous venions à nous connaitre en plus grande profondeur, nous deviendrons amis. Mais j'en doute fortement.

Je ne vais pas nier que nôtre rencontre a très certainement été provoquée par l'eau que je lui ai malencontreusement renverser dessus... On ne se connaissait pas, il m'avait très nettement engueuler parce qu'il pensait avoir froid dans un futur proche... Ce fut ma première rencontre sur le campus. Sympathique,non ? Puis un jour, il eut sa revanche. Son assiette de spaghetti avait atterit tout droit sur mon chemisier... J'avais aussi tapé une gueulante. Le gratifiant de tout les mots les plus fleuris de mon vocabulaire. Puis, ne comprenant pas pourquoi, il me proposa de m'accompagner jusqu'à ma chambre,pour que je puisse me changer. Gentil, non ? Nous avons fait connaissances sur le chemin. Quelques semaines plus tard, une sorte de jeux c'est installé entre nous. Un genre de cap ou pas cap, jeux qui peut être considéré comme des plus débils, mais nous on s'amuse. Puis, on est arrivé jusqu'à avoir une relation ensembles. Un truc d'un soir, qui nous a bien suffit. En s'en amuse, sans pour autant rentrer dans les détails.

Quand on voit Shawn, on le voit comme un grand colosse, du genre dieu grec ou un truc du genre. Il est grand & bien charpenté. Mais au fond, c'est un genre de grand nounours, du moins, selon moi. Ma première année avait été un peu difficile, de part mon appartenance à la fraternité des "intellos", je me faisais assez souvent chahuter, embêter, traumatiser. Mais, une fois, Shawn avait été là, il m'avait été, repoussant un de ses amis. Quand je l'avais vu pour la première fois, il m'avait un peu impressionner. Je savais qui il était, je connaissais son palmarès, & cela m'impressionnait beaucoup. Nous avons sympathisé, & il a continué de me "protéger".

Sam est sympathique, beau garçon, intelligent, en gros, il a tout pour plaire. Mais ne croyez pas que je craque pour lui. Il m'amuse. Tout en restant énigmatique & très secret. Il passe tout son temps à lire, à étudier, à écrire des textes sans queue ni tête. Je ne le comprend pas... Cependant, il y a un point où je le comprends parfaitement : la solitude est la meilleure des compagnies. Il n'y a rien de mieux que de s'enfermer dans un cocon.

Je dois avouer que je ne suis pas une personne facile, je juge rapidement, & pas toujours de la meilleure façon. Pour Zoey, c'est le cas. Elle fait partie d'une confrérie bien trop populaire à mon gout, & c'est une des personnes la plus représentative de cette confrérie, & je ne peux pas la supporter. Pour moi, elle n'est qu'une personne démonstrative, elle se montre trop à des endroits où elle ne devrait pas.

Ce que je lui ai fais ? Je n'en ai aucunes idées. Ma tête ne doit pas lui revenir... Depuis que je suis dans cette université, elle ne peut pas me voir en peinture, elle ne m'a pourtant jamais adressé la parole ! Au fond, je crois être un peu comme elle, une personne ne me plait pas ? Elle ne me plaira jamais. Elle, c'est pareil. Enfin, à vrai dire, je n'ai pas vraiment l'envie de la connaitre plus...

à venir.

à venir.