En solo [PV]

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Emmanuel n'était pas un être très social. Il ne refusait pas la compagnie des gens, mais il préférait de loin avoir peu d'amis, mais qu'il soit bons. La popularité n'était pas faite pour lui malgré qu'il soit charismatique vu son physique et sa étrangeté. On voulait le connaître. Il ne disait jamais non pour une petite jasette, mais il croyait tellement que sa vie fusse bien ordinaire. Ce matin-là, il s'était rendu sur le toit de l'école. On y accédait par une petit escalier étroit et après une porte de métal gris et froid, on pouvait admirer le campus. Le bruit des voitures ne vous atteignait presque pas et vous aviez l'impression d'observer les moindres faits et gestes de tous les étudiants. Ce n'était pas cet aspect qui interessait Emmanuel, mais bien celui qu'il pouvait voir les collines et la nature au loin. Il avait pris le soin d'apporter un roman allemand avec lui. Le soleil était à peine levé qu'il était déjà à cet endroit avec son bouquin. Même après plusieurs heures, il ne le lassait pas.

La solitude ne lui pesait pas. Il avait fermé son téléphonne cellulaire. Ses anciens partenaires d'équipe le textait souvent pour prendre de ses nouvelles et se plaindre de leur intraitable coach. Il faut dire qu'Emmanuel avait été la coqueluche vu son jeune âge et le fait qu'il était le gardien de but. Cet élément de l'équipe était toujours le plus protéger. C'était une règle imaginaire que les joueurs respectaient. Personne ne peut attaquer un gardien de but sans que toute l'équipe se rue sur elle. Emmanuel aurait tellement voulu avoir un certain talent en dessin pour capturer les couleurs et les formes des levers de soleil. Il faut dire que le sport était son plus grand don. Emmanuel s'humequeta les lèvres avant de fermer son livre et de le déposer à ses côtés.

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La première chose que la campagne m'as apprise c'est que la vie appartient a ceux qui se lèvent tôt. Si c'est vrai, alors la vie entière est a moi. Depuis l'enfance, je me lève au chant du coq le matin, vers les 5h15, habitude que je n'ai, heureusement pas pour moi, perdue en entrant a l'Université.

J'avais toujours adorer me lever tôt. Maintenant j'étais lavée, habillée, coiffée et légèrement maquillée. J'avais enfiler une veste type coupe vent rose et mes converse jaune. j'était a mon habitude. Jeans type skinny, chandail a manche courte blanc avec une camisole bleu électrique par dessus et une verte en col en V par dessus la bleu. C'est un style que beaucoup de gens regarde de travers, mais moi j'aime bien mettre toute les couleurs ensemble. Qu'est-ce que ça peut bien faire que ce ne soit aps assortit ?

Je montai sur le toit. Le meilleur endroit pour prendre de bonnes photos. En réalité, toutes mes meilleurs venait de cet endroit et de Pemborton. Je ne pris pas l'ascenceur qui étais surement encore hors-service. Je préférait monté les marches a la course. Rendue en haut je n'était même pas essouflée, l'habitude j'imagine. Je promenai mon regard sur mon endroit préféré qui apparement n'était pas que le mien.

Un garçon était assis et lisait un livre dont les mots n'étaient pas anglais. C'était du français peut-être ... Non ... Allemand je crois ... M'enfin les langues ça n'as jamais vraiment été mon truc. Je regardai juste en haut de sa tête. Le levé de soleil était vraiment magnifique. Je pris mon appareil photo et pris le moment en mémoire. Il faisait encore sombre et les rayons du soleil levant faisait ombre sur le garçon. La photo seras surement fantastique. Je n'ai pas d'appareil numérique donc je ne pourrai la voir que lorsque j'irai en chambre noir.

Je m'approchai de l'inconnu sans gêne et m'assied a côté de lui.

"Moi qui croyait être la seul de tout le campus à être levé a cette heure ..." Dis-je en lui souriant.

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Emmanuel jouait avec le livre entre ses doigts tout en observant le paysage se déployant devant ses yeux brillants. Il entendit alors la porte s'ouvrir et quelques secondes plus tard, un clic d'appareil photo. Il ne se retourna pas, la curiosité ne faisant pas partie de ses caractérisques. Il restait toujours aussi immobile, tel une statut de marbre blanc. Le jeune homme cligna des yeux devant les forts rayons de soleil. Il entendit alors une voix féminine venant de derrière lui. Il se retourna pour voir la personne qui lui avait adressé la parole. Il ne pu que voir sa silhouette vu la luminosité intense de ce début de journée. Après quelques secondes, il pu appercevoir les traits de la jeune fille qui l'avait saluée. Elle semblait aimer comme lui les débuts de journées. Il regarda l'appareil photo qui était entre ses mains. Ce n'était pas un modèle que l'on retrouvait sur le marché. C'était pour ceux qui appréciaient la chambre noire, quelque chose dont Emmanuel ne connaissait que le nom. Il leva ensuite les yeux vers la blondinette assise à ses côtés. Ses sourcils se frossèrent avant de se détendre.

Bon matin.

Furent les seuls mots qui sortirent de la bouche d'Emmanuel. Le language n'était pas son fort, mais ses grands yeux expressifs l'étaient beaucoup plus. Malgré le peu de mots qui étaient sortis de sa bouche, elle pouvait sentir l'énergie positive qu'il dégageait. Il n'avait aucune aminosité ni aucun agacement. Il était seulement Emmanuel. Il sortit un livre de son sac posé à ses côtés, un livre de hockey. Il tourna les pages sachant très bien laquelle il cherchait. Il pointa alors son doigt sur une photographie d'un joueur en pleine vitesse sur une patinoire extérieure à Boston. Le photographe avait vraiment bien réussi les jeux de lumière et l'expression du joueur, tellement concentré, donnait un certain cachet à la photo. De la neige voletait autour de lui.

Magnifique cliché, ne trouves-tu pas ? Je ne m'y connais pas vraiment, mais j'admire la personne qui l'a pris.

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Bon matin.

À toi aussi.

lui renvoyais-je.

Il n'était apparement pas du genre bavard. J'avais donc deux choix. Sois prendre le silence qui ne me pesait pas du tout, sois entretenir la conversation. Je choisit la troisième option. Prendre la situation comme elle venait.

Je tournai la tête vers le soleil qui commençait a monté vers le zénith. Mes photos des deux astres avaient toujours été mes favorites. Que ce soit les mienne où celles de quelqu'un d'autre. Ça m'as toujours impressionné comment on pouvait rendre un truc tellement banal, qu'on voit tellement souvent qu'on oubli leur présence mais dont on remarque l'absence, si magnifique. C'est, en fait, ce que j'avais toujours aimer de la photo. Rendre les trucs banals, les gens normaux si extraordinaire. Faire de ces petit gestes ou objets du quotidien un oeuvre d'art personelle ou mondiale.

Puis il sortit un livre sur le hockey qui me rappela les souvenirs du Canada. J'avais pris tellement de photos de mes frères en action, j'avais trouvé mille et une manières de les prendres en photo sans qu'elles ne deviennent floues. L'inconnu l'ouvrit a une page ou un joueur de Boston(oui je m'y connait un minimum en hockey) était en pleine action. Elle était vraiment parfaite cette photo. Le joueur n'avait même pas l'air d'avoir remarquer l'appareil. On le voyait bien sans être trop claire, son expression était claire, on voyait que tout ce qui importait pour lui en ce moment était de gagné son match.

Magnifique cliché, ne trouves-tu pas ? Je ne m'y connais pas vraiment, mais j'admire la personne qui l'a pris.

"Il mérite d'être admiré. Cette photo est ... parfaite. Je n'y voit aucunes erreurrs."

Je continuai de regarder un peu le cliché. J'étais douée pour la photo certe, mais a côté de cette personne je n'était qu'une néophyte. Je relevai la tête vers le garçon a côté de moi.

"Keliann" Dis-je en guise de présentation.

Lorsque je su son prénom j'enchaînai.

"

T'es un joueur de Hockey apparement...

" Devinais-je.

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