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| Sujet: Ian J. Jackman Relationships Ven 6 Nov - 10:59 | |
| Ian J. Jackman
Son Histoire
- Spoiler:
15 septembre 1987, Londres , Lilian Jackman jeune beauté à la santé un peu trop fragile, met au monde, le premier de ses deux enfants. Le jeune Ian J. Jackman pousse son premier cri, sous son sourire doux et émerveillé. Il n'en est déjà rien du tout puissant, John Jackman qui considère cette grossesse comme une erreur, sa femme n'aurait pas du s'infliger une telle contrainte alors qu'elle n'a guère une constitution solide. Le puissant industriel est tombé éperdument amoureux de cette jeune beauté, ou tout du moins était bien décidé à la ranger sur l'étagère de ces merveilleux trophées, cela n'a d'ailleurs pas été bien compliqué, les parents de la jeune femme, pas vraiment né dans la cuisse de Jupiter, voit en John Jackman, leur sauveur et accorde la main de leur fille, encore mineure au jeune industriel de dix ans, son aîné. Voilà comment, Lilian s'est retrouvé marié à un homme qu'elle n'aime pas, à l'âge tendre de 16 ans. Mais sa consolation est qu'elle parvient enfin à tomber enceinte, et qu'elle va pouvoir enfin avoir une personne à aimer inconditionnellement, ce qu'elle fait alors avec une patience et une tendresse extrême. Pourtant, elle n'a pas la force de s'opposer à John, quand ce dernier commence à avoir la main lourde sur leurs fils alors qu'il commence à peine à marcher. Alors quand elle tombe une deuxième fois, enceinte, elle a peur, peur pour l'enfant qui grandit en elle. Et dans un de ses tête à tête privilégié, elle fait promettre à son petit garçon d'à peine 3 ans, à l'époque de bien veillé sur sa petite sœur, car Lilian, le sait à présent, ce sera une petite fille. Son portrait vivant physiquement, la jolie Lee Ann Jackman John ne digérera pas non plus, cette deuxième grossesse, et une haine farouche s'empara alors de l'homme à l'encontre de ses deux enfants. Mais alors qu'il s'apprête à lever la main sur la petite Lee qui fait ses premiers pas, pour aller voir cette homme qu'on lui dit d'appeler Papa, Ian se met devant sa petite sœur et défit son père du regard, il a à peine 5 ans, mais comprend très bien le sourire cynique qui s'affiche alors sur les lèvres de son géniteur, ce sourire qui voulait dire qu'il avait compris quel serait le point faible de son fils, et que maintenant il pourrait le modeler à son effigie, et en faire un homme sans scrupule, apte à prendre sa relève et faire fructifier son empire le jour ou il fermerait les yeux. Le quotidien des Jackman est rythmé entre John qui abreuve son aîné de coups, et les deux femmes de la famille, pleurant dans les bras l'une de l'autre, mais alors que Ian pensait que son malheur ne pouvait pas être pire, il reçoit une douloureuse leçon. Sa mère, cette femme qui pensait ses plaies, tout aussi bien physique que psychologique, meurt, sa faible constitution et une pneumonie foudroyante auront raison d'elle. Les deux enfants Jackman se retrouvent alors avec seulement l'autre sur qui compter. Leur père les accuse de la mort de cette femme, et alors qu'on pensait qu'il avait atteint le paroxysme de la cruauté et de la violence, sa rage décuple son imagination par cent, et Matthews ne subit plus seulement les coups, mais aussi les brûlures et autres la création. Pourtant les séjours à l'hôpital, aurait du mettre la puce à l'oreille aux services sociaux, non ? Ian suppose que dans ce monde, l'argent achète tout même la conscience des gens, voilà pourquoi, on ne peut pas lui reprocher d'être devenu un être cynique n'ayant aucune confiance en l'être humain. Son adolescence passe dans ces conditions devenu une routine qu'il endure sans se plaindre, ayant compris depuis longtemps que cela ne servait plus à rien. Tout ce qui l'importe, c'est de pouvoir aider sa petite sœur dans son quotidien et à l'aider à s'accomplir, même si il ne dit rien, enfin jamais avec des mots. Elle demeure sa fierté, et la personne dont il se sent le plus proche. Puis ses 18 ans se profile doucement, et pour Ian , il a enfin l'impression qu'il pourra comprendre le mot liberté, mais que croyez vous ? Il a été pour la dernière fois de sa vie, naïf, apparemment pour lui tout cela relève de l'utopie. Son envie de partir et de quitter cet enfer est un rêve qui ne dure pas plus de quelques secondes, son père a tôt fait de lui remettre les pieds sur terre. Le marché a été très claire, son père n'ignorait guère ses désirs d'indépendance, mais malheureusement pour lui, il connaissait aussi mieux que quiconque son plus grand point faible, son talon d'Achille, sa précieuse petite sœur. La discussion n'a pas été longue dans ce bureau, ou il avait reçu de nombreux coups de ceinturons entre autre. Soit il étudiait pour reprendre sa compagnie, soit il ne laissait pas sa petite sœur faire les études qu'elle voulait et l'obligeait à étudier l'économie. Il savait que sa petite sœur avait pour ambition de devenir une psychologue, et sachant qu'elle ferait sûrement de brillantes études, il renonce à ses désirs de liberté, de toute façon, il n'avait même pas d'idée précise de ce qu'il voulait étudier, lui, et accepte le marché de son père, un sourire satisfait, et une tape faussement amical dans le dos, surtout donner pour lui prouver qui est encore le patron et l'affaire était une fois de plus rudement mené par John Jackman pas de doute à avoir, il a l'âme d'un homme d'affaires, et surtout son côté requin. Mais Ian émet une condition, il ne veut pas que sa petite sœur soit au courant, John se montre clément et accepte le compromis avec le sourire, cela sent le traquenard à plein nez, mais Ian n'a pas le choix, il sait que sa sœur refuserait qu'il se sacrifie pour lui.
Le voilà donc à Los Angeles , aujourd'hui, suivant des cours qui ne l'intéresse pas vraiment, dans une branche qu'il exècre car elle ne fait que lui rappeler son père, et surtout des étudiants qui l'entoure et qui sont des John Jackman en puissance, c'est pour cela qu'il a tendance à se battre souvent, se laissant plus souvent guidé par ses émotions que par sa raison. Il vivote, mais et heureux d'avoir enfin sa petite sœur prêt de lui, et surtout de la voir étudier ce qu'elle veut et s'en sortir avec les éloges, il rends compte alors que le sacrifice en valait vraiment la peine.
- Spoiler:
Voilà comment décrire, en quelques mots seulement, le caractère de ce jeune homme bien sous tous rapports, mais dont les manières semblent vraiment dater du siècle dernier. Toutefois, un caractère ne se résume pas à quelques mots se succédant, juxtaposition de qualificatifs aussi vrais que peu utiles pour ceux qui seront amenés à dialoguer avec Ian. Il devient donc nécessaire de développer plus en détail chacun de ces traits de caractère, afin que chacun puisse prendre conscience qu'une personne ne se résume pas en quelques mots.
| Défauts:
Têtu et Orgueilleux. Ian reconnaît difficilement ses erreurs ou ses tords. Il prend même parfois un malin plaisir à contredire ses contradicteurs simplement pour le plaisir d'une confrontation verbale. N'admettant pas d'avoir tord, de se tromper, il réfléchit beaucoup avant de parler et ne revient que rarement sur sa parole. Mais être têtu ne se limite pas à ça. Oh non! Être têtu, c'est aussi ne pas admettre de perdre quelque chose qui nous tiens à cœur, c'est tout faire pour protéger les trésors de son existence. Même si cela implique quelques sacrifices, par exemple moins de temps libre. Le pendant de ce défaut est d'être, bien souvent, Orgueilleux. En effet, lorsque vous passez beaucoup de temps à faire des recherches sur un sujet, à réfléchir à un problème, vous en arrivez à croire que votre solution est la meilleure de toutes. Voilà sans doute le principal défaut de Ian , qui ne reconnaît que rarement ses tords et n'admet pas que l'on puisse être meilleur que lui dans les disciplines auxquelles il participe vraiment.
Mystérieux. Un bien grand mot pour décrire une réalité plus simple qu'il n'y paraît Ian n'aime tout simplement pas parler de lui. Il trouve sa vie sans intérêt, se juge comme une personne normale se retrouvant doté de pouvoirs étranges sur lesquels il n'a que peu de pouvoir. Rien de bien mystérieux là dedans. Ni même d’héroïque. Ian fait simplement partie des gens qui trouve que la vie qu'ils ont mené n'a que peu d’intérêt en rapport au futur auxquels ils croient, aux choses qu'ils veulent construire. Il ne cache pourtant pas ce qu'il est, ni qui il est. Juste ce qu'il a vécu. Pourquoi ? Peut-être par peur d'être mal jugé par les autres. Oui, peut-être.
Solitaire. Là encore, il ne faut pas chercher à le voir comme un ermite vivant reclus, en totale autarcie, ne sachant que utiliser la technologie mise à sa disposition. Ni même espérer voir en lui une personne ne parlant pas, ne s'attachant pas, ne sachant même pas comment mener une conversation. Non, voyons les choses autrement. Ian est tout simplement très difficile à percer, ses souffrances l'ont mené à se forger une véritable carapace autour de son cœur, de ses sentiments. Une carapace dont la clé est formidablement bien cachée. Aussi, seules quelques personnes, triées sur le volet, pourront-elles véritablement le connaître et le voir détendu, confident et l'entendre se confier. Être solitaire, c'est aussi cela non ?
| Qualités :
Gentleman. Il faut voir là le résultat d'une éducation stricte, dans le plus pur style de la haute bourgeoisie, à défaut de l'aristocratie, anglaise. Avec son style « so british », donc, Ian saura mettre en valeur chaque ami(e), chaque demoiselle, avec laquelle il sera amené à avoir des relations. Mondaines, amicales, amoureuse... Chacun de ses gestes, chacune de ses paroles seront une ode à la beauté, aux qualités de sa partenaire. Ouvrir une porte, payer l'addition sans regarder la note, ce genre de détails fait partie de sa vie depuis si longtemps qu'il en oublie parfois que ces gestes, démodés, prêtent parfois à sourire, voir à rire. Mais qu'importe, être un Gentleman, c'est avant tout une attitude et un état d'esprit. «Ian J. Jackman , Gentleman pour vous servir », pourrez être sa devise.
Attentionné. Attentionné ? Ne serait-ce pas là, chez ce jeune homme, une simple règle de bon sens ? Imaginons le dans une situation donnée. Il est seul, pour l'instant, en train de faire un devoir particulièrement difficile quand un, ou une, de ses ami(e)s arrive pour pleurer tout son soûl. Comment voulez vous que Ian, grand sensible devant l'éternel, réagisse. Son éducation, mais aussi son caractère profond vont l'amener à aller voir cette personne pour lui demander ce qui ne vas pas. Et lui prêter une oreille attentive, ou une épaule forte sur laquelle se reposer jusqu'à ce que le petit oiseau (il surnomme ses amis les plus chers ainsi) puisse repartir voler de ses propres ailes. Ian , parfois, se définit comme la branche sur laquelle les oiseaux fatigués peuvent venir se reposer. Mais seuls ses amis oiseaux; pas les méchants rapaces volant parfois autours.
Dernière édition par Ian J. Jackman le Sam 7 Nov - 22:24, édité 1 fois |
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